La chaleur de la planète est issue d’une partie de l’énergie du Soleil, qui n’est pas réfléchie par l’atmosphère. Cette chaleur va chauffer la surface terrestre, qui va émettre du rayonnement infrarouge redirigé vers l’atmosphère. Toutefois, une partie de ce rayonnement est retenu sur la planète, par les gaz à effet de serre, qui vont agir comme une serre pour retenir ces rayonnements infrarouges qui vont ricocher sur cette serre et la surface terrestre, ce qui a pour conséquence de maintenir une température terrestre d’environ 15°C.

Figure 1 : Schéma représentant l’effet de serre. En pratique, les gaz à effet de serre vont jouer le rôle de la vitre sur le schéma
L’effet de serre est donc un phénomène naturel, mais qui peut être amplifié par une augmentation de ces gaz. Quelques exemples de ces gaz sont la vapeur d’eau, dont la quantité se régule toute seule, ou encore le dioxyde de carbone, connu sous le nom de CO2, avec le 2 en indice car il y a 2 atomes d’oxygène dans la molécule.
Cependant, la quantité de CO2 ne se régule pas de manière systématique, elle fait intervenir les végétaux, qui par le phénomène de photosynthèse, va transformer le CO2 en dioxygène (O2). Mais la quantité de végétaux sur Terre n’a pas augmenté de la même vitesse que les émissions de CO2, elle a même diminué suite à la déforestation connue ces dernières décennies, causant une augmentation de CO2 dans l’atmosphère, ce qui retient plus de rayonnements infrarouges, et de manière plus longue, et augmentant la température moyenne terrestre, ce qui a un impact sur notre environnement (sécheresses, diminution de la biodiversité, inondations…), et à terme, aura un impact sur nos sociétés. C’est pourquoi il est important de réduire nos émissions de CO2, car c’est le gaz à effet de serre sur lequel nous avons le plus de contrôle sur la quantité rejetée dans l’atmosphère.